TOPOR ET LIBE

Je pense qu'il ne prisait guère le labeur qu'impose une collaboration quotidienne à un organe de presse.
Le dessin politique obéit à l'actualité et Roland n'obéissait à personne.
La seule rigueur qu'il s'imposait est d'être fidèle à sa conception de la Liberté : faire ce qu'il veut, au moment où il le souhaite. Tenter d'établir un équilibre, souvent périlleux, entre le plaisir et la nécessité. En laissant la porte ouverte au hasard et ses rencontres....
Quand il commence à collaborer avec Libé, l'actualité est particulièrement riche.
En 86 manif contre le projet Devaquet, l'affaire Pasqua avec l'histoire du vrai-faux passeport et, l'année suivante, le procès Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo à Lyon poursuivi pour la déportation de centaines de juifs et de résistants en 1944.
Evènement historique où, quand il s'agit de l'évoquer, l' encre de l'artiste emprunte au plus beau noir...
A découvrir dans l'Album Photo TOPOR ET LIBERATION !