LE DEBAT

Le blog "Topor et moi" devait-il accorder, ou non, l'hospitalité à l'article de Nick Grimson ?
Je reste séduit par la pertinence du papier, son côté " petit caillou dans la chaussure" . Les bien-pensants ont dû s'étouffer. Beaucoup d'autres ont applaudi. Au final, disons-le, personne n'a raison. Mais le débat est ouvert. Sans doute, fallait-il publier le texte. Mais sur un autre blog alors.
Non, tous les ayant-droits ne sont pas des salauds.
Nicolas Topor, fils de Roland, précise :
"Il s'agit à mon avis d'un problème important mais complexe que cet article a tendance à présenter sous un aspect simpliste et volontairement agressif, sans distinction des nombreux cas de figure. Les ayant-droits des auteurs ne sont pas forcément détenteurs de tous les droits car l'artiste a parfois signé auparavant des engagements auxquels ses oeuvres peuvent être encore assujetties bien après sa disparition. C'est par exemple le cas pour l'oeuvre de Roland Topor dont certains livres appartiennent toujours à des éditeurs variés. Cependant toutes les oeuvres théatrales enregistrées au répertoire de la SACD sont consultables et disponibles à la demande pour des personnes désireuses de les adapter ou de travailler dessus. Les rééditions et la disponibilité des ouvrages pour les lecteurs et amoureux de l'oeuvre peuvent être un réel objectif pour les ayant-droits sans qu'il soit toujours aisé d'y parvenir. Je tiens à signaler également mon profond dégoût pour la spéculation sur certaines de ces oeuvres ou exemplaires, comme ceux circulant sur internet. C'est en effet à cause de leur indisponibilité qu'elles font souvent l'objet d'enchères. Enfin, le sous-titre de cet article: "Comment éviter la profanation des artistes par leurs ayant-droits" me parait particulièrement déplacé !"